Une pompe chauffage, également appelée « circulateur de chauffage », est présente sur tous les systèmes de chauffage central. Une pompe chauffage est destinée à faire circuler l’eau dans les installations de chauffage à eau chaude en circuit fermé. Si la pompe chauffage est généralement totalement méconnue des consommateurs, elle n’en a pas moins un impact indéniable sur leur facture d’électricité. Parfois qualifiée d’énergivore, la pompe chauffage peut en effet, pour les modèles les plus anciens, consommer davantage qu’un réfrigérateur ou qu’une machine à laver ! Bien qu’il ne soit pas rentable de changer une pompe chauffage qui fonctionne encore, il est judicieux de comprendre les avantages d’un circulateur récent : en cas de panne, mieux vaut ne pas hésiter à opter pour les modèles les plus perfectionnés. Une pompe chauffage « à l’ancienne » fonctionne à une vitesse seulement et tout au long de la saison de chauffage, avec une puissance de 70 à 80 watts. Si l’on considère que la saison de chauffage compte environ 6000 heures (c’est la moyenne dans un pays comme la France), la dépense d’énergie d’une pompe chauffage atteint les 450 kwhparannée ! Pour limiter cette dépense énergétique, la pompe à chauffage est désormais à trois vitesses, qui vont de 25 à 75 watts de puissance. La répercussion sur la facture est immédiate, puisque la consommation par an descend alors à 150-300 kwhparannée. Mieux encore, il existe aujourd’hui des circulateurs à haut rendement, qui sont capables de fonctionner que 78 kwhparannée. Le prix d’une pompe chauffage à haut rendement est compris entre 300 et 350 euros pour les appareils les plus performants.