Même si le chauffage solaire ne peut pas encore se substituer complètement aux modes de chauffage classique, il permet de diminuer notablement les dépenses en énergie fossile et nucléaire (et donc la pollution). Les installations nécessaires au chauffage solaire sont en outre capables de fournir la maison en eau chaude.
Grâce à des capteurs minutieusement disposés, le chauffage solaire est capable de couvrir 30 à 50 % des besoins annuels de chauffage et 70 à 80 % des besoins en eau chaude sanitaire d’une famille de trois à six personnes. S’il n’est donc pas envisageable d’utiliser exclusivement le chauffage solaire, il est toutefois capable de couvrir l’essentiel des dépenses énergétiques d’une famille.
Même si certains se lancent seuls dans l’aventure, mieux vaut faire appel à un professionnel spécialiste du chauffage solaire pour mettre le système en place. Le choix des capteurs, extrêmement nombreux sur le marché, ainsi que leur répartition (sur le toit, au sol ou en sur-épaisseur) et leur orientation sera décisive ensuite sur le rendement du chauffage solaire.
Afin de prévoir correctement le budget nécessaire à l’installation du chauffage solaire, il peut être utile de connaître les aides accordées par l’État ou les collectivités locales pour encourager le recours aux énergies renouvelables. Un crédit d’impôt de 50 % sur le matériel est ainsi accordé pour toute installation réalisée par un professionnel et certifiée CSTBAT ou Solar Keymark. Lorsque le matériel est également certifié Ademe, les régions versent des primes de 300 euros pour l’achat d’un chauffe-eau et de 1200 euros pour le chauffage. Enfin, avec cette même certification Ademe et à condition de ne pas dépasser un seuil de revenus maximum, l’Anah (agence nationale de l’habitat) verse environ 1000 euros pour un chauffe-eau et 2000 euros pour le chauffage solaire.